LE JOURNAL DU DIMANCHE
Dans son laboratoire, le professeur LAMPOI invente un appareil capable de réduire la taille des êtres humains. Pour les besoins de la science, mademoiselle Ripon, son assistante, accepte de devenir le premier cobaye... Patrick Rebeaud, documentariste de profession, simprovise auteur et metteur en scène de talent avec cette pièce originale, entièrement écrite en alexandrins. Un one-man show ambitieux, interprété par létonnant Lionel Robert.
Stéphanie Belpêche
LE PARISIEN
La chose est suffisamment rare pour être soulignée. Patrick Rebeaud, linventeur du Rosifeur, appartient au cercle très restreint des auteurs contemporains qui écrivent encore en alexandrins. Par amour des belles lettres, il a dailleurs troqué ses compétences de documentariste contre celles dauteur et metteur en scène pour produire ce conte fantastique sans prétention mais attachant.
Seul sur la petite scène du théâtre lActéart, le comédien Lionel Robert donne vie au Rosifeur, un bien étrange appareil destiné à réduire la taille des êtres humains. Il samuse en interprétant tour à tour lassistante cobaye puis le professeur dont la vie bascule devant tant de sensualité miniaturisée, dévoilée en son laboratoire. Avec la naïveté dun enfant et la mélodie des textes classiques, ce one-man show en vers nous convie pendant une heure dans un monde onirique, quelque peu désuet mais plutôt doux à loreille. Swift et ses aventures de Gulliver ne sont pas loin...
Maëlle FLot
LE JOURNAL DE SAINT-DENIS
LE ROSIFEUR, CONTE FANTASTIQUE AU MILLIMÈTRE PRÈS
Dans le film de Jack Arnold, en 1957, la cause en était une irradiation accidentelle. Dans la pièce de Patrick Rebeaud, ce rétrécissement dêtres vivants à une taille de quelques centimètres est obtenu par une machine fabriquée en laboratoire. Son inventeur en est le professeur Lampoi, Gaston de son prénom, quassiste une certaine mademoiselle Julie. Comme le raconte Lionel Robert qui campe tous les êtres et objets de ce conte fantastique, ils firent quelques essais avec des animaux, diminuant des rats, des chiens, des chimpanzés. Et tout marchait si bien quils estimèrent bientôt que sur des êtres humains, on pouvait faire lessai. Mais il fallait résoudre une question difficile: qui donc accepterait de se voir si petit? Et ce serait Julie, assistante et cobaye volontaire pour les beaux yeux du professeur Gaston. La voyant rosir à chaque expérience, il allait baptiser son infernale machine du joli nom de Rosifeur.
Documentariste, réalisateur de films danimation, poète, rêveur, Patrick Rebeaud a écrit cette pièce en alexandrins en 1991. Huit ans plus tard, il la montait avec le comédien Lionel Robert qui la joue au millimètre près du geste, du regard, de lémotion...
M.L.
A NOUS PARIS !
Les amateurs de Gulliver y retrouveront leur âme denfant...
LE DAUPHINE LIBERE
Véritable tour de force écrit en alexandrins, ce one-man show est interprété sur scène par Lionel Robert..
VAR MATIN
Le Rosifeur est un conte fantastique qui entraîne dans le monde microscopique et enchanteur du professeur Gaston Lampoi. Celui-ci a inventé une machine qui rétrécit les êtres vivants. Pour les besoins de la science son assistante, Mlle Ripon, accepte de devenir le premier cobaye. La magie du comédien et le texte en alexandrins font de cette pièce un moment de bonheur guidé démotion, de sensualité, de délicatesse et de poésie.
Axel Graisely
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