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11 novembre 2007:
L’ami Antoine Desrosières me dit que le vendredi 16 novembre , sur Arte, sera diffusé le téléfilm qu’il a coécrit avec Pierre Beuchot: “René Bousquet ou le grand arrangement “. Lire la suite..
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11 novembre 2007
Les préoccupations de l’architecte idéal ne sont pas centrées sur les plans et les murs. Elles donnent la priorité à l’habitant, à son ressenti, ses émotions, à son attachement au lieu, sa relation aux autres.
C’est probablement avec une telle motivation que les organisateurs du Festival “Image de Ville” d’Aix-en-Provence ont construit la sélection de leur 5ème édition intitulée “La maison, des histoires...”
Le résultat est concluant. On passe de l’éclat de rire provoqué par les films burlesques à l’émotion d’instants vécus poignants dans les documentaires, tout au long d’une programmation exigeante, riche et astucieuse. L’architecture est toujours là, mais ne cabotine jamais. Si les films montrent son importance souvent vitale, la vedette reste résolument l’humain et ce qu’il vit, dans et hors les murs.
Réalisateurs, metteurs en scène, critiques, sociologues, architectes, se relaient et échangent lors des multiples débats.
Inauguré vendredi dernier au “Pavillon Noir” devant une salle comble, le festival se poursuivra jusqu’au 16 novembre.
Demain, par exemple, l’historien de l’art Steven Jacobs évoquera “La maison chez Alfred Hitchcock”. Dans son livre qui vient de paraître à Rotterdam aux éditions 010: “The Wrong House: the Architecture of Alfred Hitchcock”, il dissèque les représentations spatiales du Maître. Il reconstitue minutieusement le déplacement des personnages et révèle au passage que dans “The lodger” (1926) l’architecture de la maison est aberrante. La propriétaire ne pourrait pas entendre les pas du suspect à l’étage supérieur. Et pour cause: cette pièce n’est pas au-dessus-d’elle !
Festival “Image de Ville” jusqu’au 16 novembre 2007 à Aix-en-Provence.
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29 octobre 2007
Nouveau et très intéressant:
Le 1er Festival International du Film Aérien de Châteauroux (FIFAC), se tiendra du 14 au 18 Mai 2008.
Au programme de ces 5 jours : projections de films aériens (aviation civile, militaire, sportive,…) devant un jury prestigieux, rencontres, spectacles, ateliers pour adultes et enfants, concours, baptêmes de l’air, survols exceptionnels, et de nombreuses autres animations.
Les pilotes seront naturellement les bienvenus en vol. A l’occasion du Festival, Châteauroux Déols - LFLX - les accueillera gratuitement : taxe d’atterrissage et parking seront offerts.
Quant aux cinéastes, photographes, auteurs, Ils peuvent d’ores et déjà proposer leurs œuvres sur le site du FIFAC.
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27 octobre 2007
J’ai beaucoup aimé la lecture de “La Chose” de Laurent Roth.
Ça commence par un silence. Puis, Mireille Perrier susurre un mot: “Parle ...” Alors le personnage interprété par Mathieu Amalric va se mettre à raconter ce qu’il vit en tant qu’héritier de la douleur. La souffrance est là, mais le ton est serein, le texte élégant. Aucun débordement. “La Chose” dont ils parlent, c’est la Shoah. Celui qui la nomme ainsi à travers son texte, c’est Laurent Roth. Chacune des deux voix est sa voix. Pas de contradiction entre elles, mais un appel à l’exigence de l’une envers l’autre.
“Il y a deux voix en moi, dit Laurent Roth. La voix de l’enfance intacte, qui ne veut rien savoir; et celle de la conscience déchirée devant le défaut supplicié du père. Entre ces deux voix, quelle voie pour devenir un sujet?”
Le texte trouve la tonalité juste. Celle qui permet d’évoquer l’indicible dont la transmission pèse sur chaque génération, avec cette générosité d’un auteur qui ne prend pas d’énergie à l’auditeur. Au contraire, les deux voix à la recherche d’un équilibre tendent à lui offrir une tranquillité. Elles convergent vers un silence dont on sort habité durablement.
Cette lecture sera diffusée sur France Culture dans le cadre de Fictions/Perspectives contemporaines.
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